En Bretagne, le nombre de chômeurs de catégorie A (sans activité) a augmenté de 0,6% au troisième trimestre à 117 160 mais reste orienté à la baisse sur l’année 2023. Le recul sur un an est de 1,7% en Bretagne contre -3,8% au niveau national.

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Alors que l’activité tend à se ralentir en France, le nombre de chômeurs (catégorie A, sans activité) a augmenté de 0,6% au troisième trimestre en Bretagne , à 117 160 , selon les chiffres publiés ce mercredi 25 octobre par la Dreets*. C’est le 2ème trimestre consécutif de hausse, après un recul quasi continu observé depuis le 3ème trimestre 2020.

En incluant l’activité réduite, la demande d’emploi globale (catégories A, B ou C) progresse de 0,6% en Bretagne ce trimestre, contre +0,2% en France métropolitaine. Elle représente 243 100 personnes en moyenne trimestrielle dans la région. En un an, elle s’accroît de 0,2% en Bretagne, alors qu’elle recule de 1,3% au niveau national.

Forte hausse pour les jeunes

Les tendances ne sont pas les mêmes selon les tranches d’âge. Au cours du 3ème trimestre 2023, la demande d’emploi de catégorie A est en hausse de 3,4% pour les jeunes de moins de 25 ans et de 0,9% pour les personnes de 50 ans et plus. Sur un an, elle a progressé de 4,5% pour les jeunes mais baissé de 3,8% pour les personnes de 50 ans et plus.

Si on inclut les catégories B et C, sur un an, le nombre d’inscrits est en hausse chez les jeunes (+3,6%), alors qu’il baisse de 0,4% pour les 25-49 ans et évolue peu pour les 50 ans et plus (-0,1%). Après 9 trimestres consécutifs de recul, la décrue du nombre de demandeurs d’emploi inscrits depuis un an ou plus est stoppée (+0,4%).  Sur un an il a toutefois baissé de 3,3%.

Enfin, la Dreets relève que les sorties de Pôle emploi reculent de 3,9% au 3e trimestre 2023 avec une forte diminution des défauts d’actualisation , -7,8% , qui représentent près de la moitié des sorties. Inversement, les sorties pour reprise d’activité augmentent de 7,4%, alors que celles pour entrée en stage ou en formation baissent de 3,7%. Dans le même temps, les entrées pour fin de mission d’intérim progressent de 7,9%, celles pour fin de contrat de 2,7% et celles pour retour d’inactivité de 1,6%. Ces trois motifs représentent environ 50% des entrées.
Pas de quoi enrayer la baisse générale du chômage. Sur un an, le chômage continue à être orienté à la baisse au troisième trimestre, avec 120.000 demandeurs d’emploi en moins (soit 3,8% ), par rapport à l’été 2022.